Une critique dans le magazine Lire m’avait donné envie de lire Vladivostok neiges et moussons. Je comptais l’acheter, lorsque j’ai vu que Masse Critique, opération de Babelio, le proposait en l’échange d’une critique. Ce livre, témoignage, est parfait pour voyager au bout du monde, tout en restant chez soi, dans son jardin ou sur son lit. Ce livre est parfait si l’on s’intéresse à la Russie, à sa culture et à ses paysages, et surtout à sa population. Cédric Gras a déjà beaucoup voyagé avant de s’installer à Vladivostok, il a déjà vécu dans d’autres pays, mais surtout, il a vécu en Sibérie, ce qui lui permet de comparer les quotidiens d’une population d’un même pays. Si Vladivostok fait bien parti de la Russie, il n’en reste pas moins que sa situation géographique la met dans une position tout à fait différente du reste du pays. Les chapitres thématiques permettent au lecteur d’en apprendre plus sur la culture et la manière de vivre de ces habitants, tout en suivant Cédric Gras dans ses pérégrinations au sein de l’immense territoire qu’est la Russie. Le lecteur voyage grâce aux paysages que l’auteur décrit, mais aussi grâce à une plume qui invite à se laisser embarquer au rythme des découvertes de Cédric Gras. Humour et nostalgie, ironie et tendresse se côtoient, montrant l’attachement de cet homme pour cette terre « du bout du monde ». Un témoignage qui donne envie de monter dans le Transsibérien, malgré le peu de confort qu’il offre, pour découvrir un lieu hors du commun. Le voyage commence avec la préface de Sylvain Tesson, préface à lire, absolument. Laissez-vous embarquer…
Je remercie chaleureusement Babelio et les éditions Phébus pour ce "délicieux voyage, embarquée sur un mot" (Balzac)
Je remercie chaleureusement Babelio et les éditions Phébus pour ce "délicieux voyage, embarquée sur un mot" (Balzac)